Catégorie : Le Bâti ne ment pas !!!

Il est très rare de rencontrer des voûte de four en pain en tuileaux aussi fins.

Ils ne font qu’1 cm d’épaisseur.

Ici la voûte repose sur un premier rang de pierres de granite équarries.

La rehausse de ce pignon a été réalisée en bauge. (Vue interieure – du grenier).

Non taillées, non triquées, les galettes de terre (et paille) s’empilent simplement.

(Messac)

Presqu’île de Crozon (29)

Afin de renforcer la résistance au vent, la couverture traditionnelle est composée d’ardoises posées au clou sur une volige.

A chaque rang de pose, une couche de terre argileuse locale ou d’un mortier de chaux et sable, est posée sur les ardoises.

L’installation d’une VMC double flux est tout à fait possible dans une maison ancienne.

La quantité de passages de tuyaux n’est pas négligeable et la qualité de la mise en œuvre de l’isolation (et l’étanchéité à l’air (mais pas à la vapeur d’eau) est primordiale .

Sur cette maison du Minihic-Sur-Rance, le pignon a été remaçonné – possiblement après un effondrement lié aux bombardements de la dernière Guerre Mondiale.

Une fissure est bien marquée à la jonction entre les deux maçonneries, car il y trop peu de pierres au former la liaison (type panneresse), un ancien linteau est en train de pourrir en partie basse du mur (favorisant une descente de charges), des travaux de terrassement (Reseau EP, électricité…) ont été effectués au pied et un lampadaire a été scellé sur les pierres de taille du chainage d’angle.

Conclusion :

Lors de la présence d’un désordre de maçonnerie, l’homme a su rassembler plusieurs pathologies.

A l’arrière de la maison, un bâtiment mitoyen accueille à l’étage un plancher ajouré.

Ce plancher servait à stocker les pommes, dans un espace bien ventilé avant de procéder à la fabrication du cidre au rez-de-chaussée.

C’est avec stupéfaction, que l’on découvre avec le propriétaire et l’architecte, les remarquables arbalétriers (il y en a 8 de la même taille et même taille).

Maison de ville .Lamballe